Bises & Câlins

Voici des historiettes qui sauront enchanter les enfants. Elles se veulent amusantes mais suscitent une réflexion sur la vie. Osez les partager avec vos élèves, vos enfants et vos petits-enfants. Pour les enseignants ce recueil est une source de matériel didactique et un appui pédagogique. La lecture , un outil clé en éducation.
English blog : Hugs & Kisses.

16.11.17

Histoire pour Adèle





Histoire pour Adèle



Dans un pays lointain vivaient une reine nommée Éniroc et un roi nommé Ekim qui s’aimaient beaucoup. 


Ils habitaient un domaine rempli de forêts avec des grands arbres que l’on appelle conifères ainsi que d’autres que l’on appelle  feuilleux. Dans cette forêts se promenaient des chevreuils, des orignaux des lapins, des tortues, des ratons laveurs, des ours, des renards, enfin, des animaux de toutes sortes.



Au milieu du domaine il y avait un immense château.  L’intérieur reluisait de lumières, était meublé de divans, de chaises et de lits doux et confortables . Partout où la reine et le roi allaient, ils étaient entourés de ce qu’il y avait de meilleur. Tout pour les rendre heureux.



Autour du château coulait un ruisseau qui se jettait dans un étang rempli de poissons rouges, dorés, verts et bleus.  Les oiseaux volaient tout autour des jardins de fleurs multicolores et chantaient des refrains joyeux.



Mais !!! au lieu d’être parfaitement heureuse, la reine était triste.  Elle qui aimait aller se promener dans les jardins pour ceuillir des fleurs, pour écouter les oiseaux, pour respirer l’air pur, ne prennait plus plaisir à faire ces sorties.  Elle avait souvent un visage triste.  Ceci inquiétait le roi.  Il voulait que sa reine soit heureuse.

“ Que puis-je faire pour te rendre heureuse?” lui dit-il.

“ J’aimerais avoir un enfant.” lui répondit-elle“ Espérons que ton souhait sera accordé.  Mais en attendant, profite du domaine si merveilleux que nous avons. Demain, essaie de prendre une marche le long du ruisseau. “



Tôt le lendemain matin, la reine se leva, pris un bon déjeuner : un jus d’orange, un céréal avec du lait, un croissant avec de la confiture aux fraises et un café.



Elle se vêtit de vêtements chauds et confortable.
“Et bien, “se dit-elle, “ je vais me changer l’humeur en prenant une bonne marche”.
Et elle se dirigea vers le ruisseau en faisant le tour de l’étang.  Le soleil brillait et donnait de la chaleur en ce matin du mois de septembre.  Les feuilles des arbres étaient de toutes les couleurs de l’arc en ciel et le vent d’automne ne les avait pas encore fait tomber.



La reine marcha longtemps sans trop savoir où elle allait.  Soudain, elle ne reconnu plus où elle était.  
“Suis-je perdue?” se demanda t-elle.
Elle n’entendait plus le bruit du ruisseau qui murmure quand l’eau passe sur les pierres du rivage.  Elle ne reconnaissait  pas les jardins de fleurs qui entouraient le chateau.  
Des ombres se dessinaient à travers du sentier qu’elle où elle marchait.  Le silence partout.  Pas de chant d’oiseau, pas de soupir du vent dans les feuilles, pas de frisson d’insecte sur l’air ... le silence !
Et la reine marchait toujours, jusqu’à ce qu’elle arrive à un carefour de la petite route.



“Dois-je aller à droite, ou à gauche?” se demanda-t-elle.  “Youhou, dois-je aller à droite ou à gauche?” 
“Chère reine,” dit une voix faible et étouffée “ si je devine bien votre désir, votre réponse sera à droite.  Si vous continuez vous trouverez ce que votre coeur désire. “



La reine regarda autoir d’elle et aperçu une vieille femme vêtue de vieux vêtements sombres et déchirés.  Elle était appuyée sur un bâton qui lui servait de cane pour marcher.



“Chère reine, je connais les secrets de votre coeur et vous encourage à prendre le sentier de droite.”
La reine se dirigeait vers la droite quand une autre voix se fit entendre. Une voix rauque et forte.



“NON, ma belle reine, c’est à gauche qu’il faut aller si vous voulez que votre désir se réalise.”  dit le nain habillé en harlequin qui dandinait autour de la reine
La reine fut très confuse.
“Que faire?  Qui écouter? “
Elle se mit à pleurer.  Et malgré son incertitude, elle s’aventura dans le sentier de droite.



Pendant ce temps. Le roi revint au château après avoir  été visiter les fermes de son domaine avec ses chevaliers.
Il demanda aux serviteurs où était la reine Imam et fut content de savoir qu’elle était allée prendre une marche .  Il décida d’aller la rejoindre.  Son fidèle chevalier l’acompagna.
Le roi galopant sur son cheval fut bientôt rendu devant le carrefour dans la forêt.



À son tour, il fut avisé par la vieille dame et aussi par le nain au sujet du chemin à suivre.  Ne sachant pas quel côté la reine était allée, il décida de prendre le sentier de gauche et
d’envoyer son fidèle chevalier à droite.. Ils se mirent tous deux en route.



La reine avait marché longtemps et avait bien faim et soif. De plus, il commençait à faire sombre. C’était la brunante : ce moment du jour avant que la nuit enveloppe la terre.
La reine, très fatiguée, s’assis sur une buche d’arbre et appuya son dos et sa tête sur un tronc de l’arbre.  Elle tomba endormie.



La lune se leva, les hibous se perchèrent sur une branche et toute la forêt veilla pour que la sommeil de la reine ne fut pas dérangé.



Le roi, de sa part ne trouvait aucun signe du passage de la reine et revint au carefour.  A ce moment la vieille dame lui avoua que la reine avait pris la route de droite.  De belle allure, le roi partit donc, lui aussi  à la brunante, à la poursuite de son chevalier et de sa chère reine.



Mais la nuit était tombée et le roi et le chevalier durent eux aussi arrêter .  Ils prirent refuge sous un arbre et  attendirent la lumière du soleil du matin pour continuer.



Sitôt que les premiers rayons de soleil apparurent que les hommes montèrent à cheval et furent en route.



Ils arrivèrent juste à temps pour voir la reine se réveiller.
Le roi la pris dans ses bras et la mis devant lui sur son cheval.



Ensemble ils retournèrent au château pour manger, se reposer, mais surtout pour se parler.
La reine expliqua à Ekim qu’elle devait suivre une sentier dans la forêt pour trouver la réponse à son désir d’avoir un bébé.
“Eh bien”, lui dit le roi “nous le ferons ensemble.”



Le lendemain, bien reposés, avec un baluchon rempli de nourritures et de brevages, Éniroc et Ekim partirent ensemble à la recherche du bonheur.
Après avoir suivi le sentier de droite, ils arrivèrent à un étang.  Un étang très profond que les chevaux ne pouvaient traverser.
“Comment ferons-nous pour aller de l’autre côté?” se demandèrent-ils.



En peu de temps apparu un homme dans une chaloupe.  Ce capitaine de bateau portait une chemise bleu, de grosses bottes et un chapeau de paille.



“La fée de la forêt” dit-il “m’a demandé de vous transporter de l’autre côté.  Elle vous attend dans sa demeure entourée de gros arbres.  Mais, attention, le danger vous guette...”



Aussitôt dans la barque, le vent se mis à souffler et de grosses vagues risquaient de remplir la chaloupe et de la faire couler.  C’était comme si un vilain esprit voulait faire du mal au roi et à la reine.
Mais le capitaine les amena sur l’autre rivage.  Il leur dit au revoir et bonne chance.



Devant l’immensité de la nature Ekim et  Éniroc se demandèrent que faire et où aller.
Ils regardaient devant eux une rive de beaux cailloux et de superbes coquillages, une sentier invitant  à travers un champ et menant vers une montagne au pic enneigé.



À pied, ils traversèrent le grand champ et arrivèrent au bas de la montagne.  Fatigués ils s’assirent sur l‘herbe prirent une collation.  C’est à ce moment que la fée leur apparut. 



“Mes chers amis,” leur dit-elle “ vous n’aurez pas à escalader la montagne.  Votre recherche est bientôt terminée.  Vous avez été très braves.  Maintenant le temps est venu de vous récompenser.”
“ Vous verrai près d’ici, au bout de cette route, une petite maison entourée de gros arbres.  C’est là que le bonheur vous attend.  Je vous invite à y aller. C’est dans votre amour que vous trouverez Elèda et Érdna.”



Et vraiment, Ekim, Éniroc, Elèda et Érdna vécurent heureux très longtemps.



Elèda, Éniroc, Ekim, Érdna.



par        Mémére Denise